A chacun(e) de répondre civiquement d’ici au 7 mars quant au projet d’un nouveau traité de libre-échange avec l’Indonésie, premier exportateur de la controversée huile de palme, issue d’une monoculture après déforestations massives.
Deux visions s’affrontent :
– Pour les partisans, ECONOMIESUISSE, avec à sa botte le C.F. et la caste néo-libérale de quelques
élu(e)s, la santé absolument prioritaire est celle de… l’Economie et de ses actionnaires, fussent-ils étrangers. Cet accord, gage de croissance quantitative à court terme, leur fait balayer toute autre considération, l’union spontanée de l’ours et du tigre censée convaincre symboliquement de l’aspect durable de cette juteuse opération…
Côté réalisme, ça « l’affiche» mâle, non?
– Pour les opposants, face aux dures réalités actuelles, une autre priorité absolue s’impose: celle de notre propre santé, celle de nos courageux producteurs de proximité garants de notre indépendance alimentaire (colza/tournesol), celle de la biodiversité des dernières forêts sauvages, celle du climat déjà menacé par d’incohérents transports sur de longues distances, enfin celle de nos caisses fédérales amputées de taxes douanières pourtant nécessaires au rétablissement de nos finances ébranlées par les effets de la pandémie!
Alors, fuite en avant par accélération de la mondialisation à court terme -après on avisera!- ou recherche d’une approche plus respectueuse du bien commun à moyen terme, plus soucieuse de la qualité de vie sur cette planète belle et fragile qui nous héberge ?
Par cohérence, je vote NON à ce «dés-accord» et boycotterai impitoyablement tout produit contenant de l’huile de palme, vendable que… si on l’achète!
Frank PAILLARD,
non affilié à un parti
Les Charbonnières
Du travail d’orfèvre!